Depuis trois années consécutives, des groupes d’étudiants et d’étudiantes en deuxième année, travaillent sur le projet de conception et d'optimisation d'une hydrolienne dans le cadre du challenge innovation.
Cette année, Hugo Caillaut, Louis Dupoizat, Ibrahime Fanny, Célien Jacquin, Paul Jobert, Rémy Lagarde, Heiani Rey et Thomas Panzavolta, ont repris ce projet ambitieux. Ils travaillent par groupe tous les mercredis du second semestre afin de caractériser les trois parties du prototype : la partie électrique, mécanique et hydraulique dans le but d’améliorer le rendement de l’hydrolienne.
En analysant ces composants en profondeur, l'équipe espère identifier les zones de pertes de puissance afin de les optimiser efficacement. Le but est d'obtenir le rendement de l’hydrolienne en fonction de la vitesse de l'eau et de la hauteur d'immersion des pales. Concrètement, dans un premier temps, les rendements électrique et mécanique seront déterminés à partir de bancs d'essai permettant de coupler un moteur à vitesse variable avec l'alternateur (partie électrique) et la roue à aubes (partie mécanique). Finalement, les essais en eau leur donneront le rendement total dont ils déduiront le rendement hydraulique.
Une première séance d’essais sur les bords de l’Isère leur a permis de réaliser des essais de flottabilité, de vérifier qu'il était possible de corriger l'inclinaison de l'hydrolienne et de faire varier la hauteur d'immersion des pales en ajoutant des cales en polystyrène à la structure.
L'équipe n'est pas étrangère à ce défi. Ayant déjà travaillé sur ce projet en première année ils ont acquis une expertise dans le dimensionnement théorique nécessaire à sa réalisation. C’est d’ailleurs ce qui les a motivés à choisir ce projet pour le challenge de l’innovation. Leur choix repose également sur les défis qu'il présente. Les membres de l'équipe sont confrontés à des obstacles tels que des problèmes mécaniques mineurs, des défis liés à la transmission de puissance, et des délais de fabrication dont ils ne sont pas dépendants.
Au-delà des aspects techniques et des défis pratiques, ce projet incarne l’esprit « bac à sable » de l’école et présente une réelle opportunité pour les étudiants de mettre en pratique leurs connaissances théoriques. Ils ont encore quelques semaines pour améliorer cette turbine optimisée et efficace, prête à répondre aux besoins énergétiques du futur.
Ce projet a également pour ambition de servir de support pédagogique pour les étudiants de troisième année, offrant ainsi une expérience pratique et concrète dans le domaine de l'énergie hydraulique.